1915  

 

Le départ.

30/08/1914

31 août. Vers Amiens.

10 septembre. Terrasson.

15 décembre. Promu caporal.

20 décembre. La Creuse.

31 décembre. Marche de nuit.

18 janvier . Grande animation.

26 avril. Quitte le dépot du 84ème R.I.

19 juille. Retour au Pas de calais.

L'artois

26 juillet. Le front d'Artois.

28 aout. Un taube.

17 septembre. Lignereuil.

30 septembre. Ravitaillement.

17 octobre . Dissolution.

22 novembre. Première permission.

14 au 18 décembre. Lavie de taupe.

Combat contre la boue.

Comment s'alimentaient les poilus?

15 janvier . La vie au cantonnement de repos.

La Montée en lignes.

Les "tire-bouchon".

"Les gourbis".

" Le guetteur".

La reléve.

Quelques autobus parisiens.

26-27-28 janvier. Le CHOC.

Une sape (couloir profond en pente douce qui allait jusqu'au dessous de la tranchée ennemie de 1ère ligne).

" On ne tardera pas à sauter ".

26 février. De la 1ère à la 5ème Cie.

"Eh! le cabot (caporal ), par ici?"

L'usage de mes boîtes de sardines.

8 mars. Attaque à la barricade.

mars 1915.... Affiche "Pour le suprême éffort"

 

Mais, sans distinction de fonction, je quitte le dépot du 84ème R.I., le 26 avril 1915, avec un détachement versé à la 12ème compagnie du 126ème R.I. qui formera avec d'autres, le 9ème bataillon de marche stationné à Brive-la-gaillarde.

Le bataillon doit être dirigé sur le front, constituant des renforts qui seront à proximité. Le temps se passe en caserne, avec les préparatifs du départ qui aura lieu le 6 mai. Dans quelle direction? Toujours l'inconnu!

Par Limoges, Bourges, Nevers, Le Creusot, Dijon, Is sur Tille, Andilly, le bataillon débarque de plusieurs trains à Toul, dans la nuit du 7 au 8 mai.
On finira la nuit dans les casernes vides (lieu de passage des troupes).

Dans la vaste cour, c'est le rassemblement pour le repas de midi, repas froid bien sûr. L'après midi, on fera une marche pour le cantonnement de Domevre-Tremblecourt, village desservi par la voie ferrée étroite (1m) de Toul à Thiaucourt. On n'est pas loin du front; on perçoit le grondement du canon, du côté du bois Leprêtre. On distingue même la fumée des obus de la gare (voir carte).


Ma section est logée à Tremblecourt, dans une habitation dont la cour servira de réfectoire. On y fait la cuisine par escouade (1 caporal et 8 hommes). Le fourneau est constitué par quelques briques ou pierres pour faire bouillir la marmite (le boutheillon). Ce foyer était l'ancêtre du ...barbecue de nos jours.

L'eau nécessaire est fournie par une fontaine. On s'y lave à tour de rôle aves l'aide d'un compagnon car il faut souffler dans le tuyau pour que l'eau arrive! Il y a de quoi rire!!

Les habitants sont toujours là magrés la chute de quelques obus dans le village de Domèvre, et après avoir été témoins d'un passage de patrouilles de cavaliers allemands en août 1914.